BONSOIR,
LE SERTISSAGE ETOILE :
1°) Avantages : Depuis sa création en fin des années 60, le sertissage étoile est considéré comme une grande évolution dans le chargement lisse, avec la poudre sans fumée et la bourre grasse. La gerbe produite, qui n'est perturbée pendant son vol par aucun élément, est donc un exemple de régularité.
Le sertissage étoile à 6 ou 8 plis permet aussi...d'économiser de la poudre de l'ordre de 5 centigrammes par cartouche, par rapport au sertissage demi-rond. Au prix de la poudre et compte tenu des millions de cartouches produites, c'est un "détail" qui a de suite intéressé les industriels.
Le sertissage étoile améliore la qualité balistique de la munition en assurant une pression régulière sur la poudre via la bourre. Exécuté par un outillage spécifique, le sertissage final avec bobine rotative, régularise aussi l'ouverture des plis à 30 kilos ce qui favorise la combustion complète de la poudre et régularise la vitesse des gerbes.
2°) Inconvénients : Ce sertissage demande un outillage spécial avec 3 bobines minimum : la bobine qui forme les plis, la bobine qui forme le bourrelet et celle enfin qui sertit et ferme l'étoile.
Il réclame aussi, pour chaque recette, un montage des éléments de la cartouche "à blanc" dans un étui translucide pour bien vérifier de laisser les 11 à 12mm de libre pour réaliser ce sertissage. Il faut s'entrainer pour obtenir un sertissage parfait, régulier afin d'obtenir une longueur de cartouche régulière, autour de 57 à 58mm pour une douille de 70mm, avec un rebord bien arrondi et profond de 1,5mm. On ne peut pas se satisfaire de "l'à peu près" et la rigueur dans le chargement est de mise.
LE SERTISSAGE DEMI-ROND :
1°) Avantages : Ce sertissage a régné en maître dès la naissance de la cartouche à broche avec le fusil Pauly en 1820...Jusqu'à 1967. C'est le sertissage que nous avons connu lorsque nos parents et grands parents, dans les années d'après guerre, rechargeaient leurs cartouches avec la poudre T, une bourre grasse et un carton de fermeture sur la charge de plombs. Le demi-rond s'exécute avec un sertisseur manuel dédié, que l'on trouve encore aujourd'hui , mais aussi avec des appareils plus complets comme les presses SAMSON, NEMROD, nombreuses à être en fonction encore maintenant. Ce sertissage se fait surtout avec une perceuse à colonne et une bobine spécialisée.
Ce sertissage est facile à faire, si on réserve 5,5 à 7mm de douille pour le faire. Son enfoncement est plus facile à régler avec la perceuse à colonne qu'au sertisseur manuel. Pour avoir utilisé ce dernier pendant plus de trente ans, on arrive à une bonne qualité de sertissage, avec douille carton comme plastique.
2°) Inconvénients : Le sertissage demi-rond nécessite d'utiliser plus de poudre pour une même vitesse, par rapport au sertissage étoile : + 0.05g.. S'il est mal fait ou sur moins de 6mm, la poudre de la cartouche n'est pas complètement brûlée et donc les vitesses de gerbes ne sont pas régulières. De plus, le carton de fermeture, parfois en liège ou en plastique perturbe un peu la gerbe. Tous les comparatifs balistiques sont unanimes sur ce point. Cela explique sans doute la qualité très inégales des cartouches de nos aïeux. Très chères en plus, cela expliquait que tout le monde rechargeait ses cartouches, avec les "chargettes" à poudre et à plombs... Avec l'inflation actuelle et la cherté des substituts au plomb, il est fort probable que le rechargement lisse reprend actuellement des couleurs....Avec mesures précises à la balance.
Quoiqu'il en soit, il faut prendre beaucoup de plaisir dans la confection de ses munitions et dans leur utilisation sur le terrain ! Amicalement.
LE SERTISSAGE ETOILE :
1°) Avantages : Depuis sa création en fin des années 60, le sertissage étoile est considéré comme une grande évolution dans le chargement lisse, avec la poudre sans fumée et la bourre grasse. La gerbe produite, qui n'est perturbée pendant son vol par aucun élément, est donc un exemple de régularité.
Le sertissage étoile à 6 ou 8 plis permet aussi...d'économiser de la poudre de l'ordre de 5 centigrammes par cartouche, par rapport au sertissage demi-rond. Au prix de la poudre et compte tenu des millions de cartouches produites, c'est un "détail" qui a de suite intéressé les industriels.
Le sertissage étoile améliore la qualité balistique de la munition en assurant une pression régulière sur la poudre via la bourre. Exécuté par un outillage spécifique, le sertissage final avec bobine rotative, régularise aussi l'ouverture des plis à 30 kilos ce qui favorise la combustion complète de la poudre et régularise la vitesse des gerbes.
2°) Inconvénients : Ce sertissage demande un outillage spécial avec 3 bobines minimum : la bobine qui forme les plis, la bobine qui forme le bourrelet et celle enfin qui sertit et ferme l'étoile.
Il réclame aussi, pour chaque recette, un montage des éléments de la cartouche "à blanc" dans un étui translucide pour bien vérifier de laisser les 11 à 12mm de libre pour réaliser ce sertissage. Il faut s'entrainer pour obtenir un sertissage parfait, régulier afin d'obtenir une longueur de cartouche régulière, autour de 57 à 58mm pour une douille de 70mm, avec un rebord bien arrondi et profond de 1,5mm. On ne peut pas se satisfaire de "l'à peu près" et la rigueur dans le chargement est de mise.
LE SERTISSAGE DEMI-ROND :
1°) Avantages : Ce sertissage a régné en maître dès la naissance de la cartouche à broche avec le fusil Pauly en 1820...Jusqu'à 1967. C'est le sertissage que nous avons connu lorsque nos parents et grands parents, dans les années d'après guerre, rechargeaient leurs cartouches avec la poudre T, une bourre grasse et un carton de fermeture sur la charge de plombs. Le demi-rond s'exécute avec un sertisseur manuel dédié, que l'on trouve encore aujourd'hui , mais aussi avec des appareils plus complets comme les presses SAMSON, NEMROD, nombreuses à être en fonction encore maintenant. Ce sertissage se fait surtout avec une perceuse à colonne et une bobine spécialisée.
Ce sertissage est facile à faire, si on réserve 5,5 à 7mm de douille pour le faire. Son enfoncement est plus facile à régler avec la perceuse à colonne qu'au sertisseur manuel. Pour avoir utilisé ce dernier pendant plus de trente ans, on arrive à une bonne qualité de sertissage, avec douille carton comme plastique.
2°) Inconvénients : Le sertissage demi-rond nécessite d'utiliser plus de poudre pour une même vitesse, par rapport au sertissage étoile : + 0.05g.. S'il est mal fait ou sur moins de 6mm, la poudre de la cartouche n'est pas complètement brûlée et donc les vitesses de gerbes ne sont pas régulières. De plus, le carton de fermeture, parfois en liège ou en plastique perturbe un peu la gerbe. Tous les comparatifs balistiques sont unanimes sur ce point. Cela explique sans doute la qualité très inégales des cartouches de nos aïeux. Très chères en plus, cela expliquait que tout le monde rechargeait ses cartouches, avec les "chargettes" à poudre et à plombs... Avec l'inflation actuelle et la cherté des substituts au plomb, il est fort probable que le rechargement lisse reprend actuellement des couleurs....Avec mesures précises à la balance.
Quoiqu'il en soit, il faut prendre beaucoup de plaisir dans la confection de ses munitions et dans leur utilisation sur le terrain ! Amicalement.